Concours’Obois
Mathilde Lebert : J’ai participé au concours de l’AFH en 2006 à Bayonne et j’en garde un excellent souvenir. C’était une première expérience de concours pour moi, complètement différente des auditions pour intégrer les conservatoires. Si mes souvenirs sont bons, le concours se déroulait en deux épreuves, avec une pièce pour hautbois seul au premier tour et une pièce avec piano au second (c’était d’ailleurs Aloë de Gilles Silvestrini). Le jury était constitué de personnalités du monde du hautbois (Guy Laroche, David Walter, Gilles Silvestrini…), cela a donc été l’occasion de les rencontrer, de prendre note de leurs conseils. En remportant un premier prix, j’ai eu la chance de bénéficier de 50 % de réduction sur l’achat d’un nouvel instrument, ce qui m’a bien aidée pour finir mes études au CNSM de Lyon et m'attaquer aux concours d’orchestres.
Je ne peux que conseiller aux étudiants de participer à ce concours. C’est l’occasion de préparer du répertoire, d’avoir des retours constructifs et bienveillants de spécialistes, de profiter des concerts et masterclass du congrès organisés dans le même temps, le tout dans une ambiance chaleureuse… que du positif !
Emilien Lefevre : J'ai passé le concours de l'AFH lors du congrès de Metz, où les orchestres d'harmonie étaient mis à l'honneur. Ce fut l'occasion de découvrir des pièces de concours inédites, écrites pour jouer avec ensemble à vents. Je retiens une belle ambiance entre participants, et une expérience très formatrice à cet instant clé du parcours où je préparais les entrées aux CNSM de Paris et Lyon. Se confronter à la scène, en situation face au jury, fut précieux pour apprendre à me connaître mieux, appréhender mes craintes et me créer des repères de situation en vue des échéances futures. Ce genre de concours est rare pour les jeunes musiciens en voie de professionnalisation, il est précieux d'y participer !
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